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Pianiste, compositrice et musicologue, Maud Caillat commence l’apprentissage de la musique dès l’âge de six ans. Elle devient l’élève de Claudine Perretti à Paris, une ancienne élève d’Alfred Cortot et de Magda Tagliaferro qui lui transmet la tradition de l’école française et qui lui fait aussi découvrir d’autres approches pianistiques. En parallèle, elle entre à la Haute Ecole de Musique de Genève, où elle obtient un Master of Arts en composition et théorie musicale (prix de solfège, harmonie, contrepoint, fugue et orchestration) et à l'Ecole Normale de Musique Alfred Cortot où elle obtient le Diplôme supérieur d'exécution de piano. Au Canada, elle reçoit l’enseignement de Menahem Pressler, André Laplante et Robert Silverman grâce à une bourse d’études dispensée par le Centre d’Arts Orford qui lui permet de participer à de nombreuses master classes. 

 

Sur les encouragements du compositeur et pédagogue Marcel Bitsch, elle continue de se consacrer à la composition, ayant à son actif des œuvres telles qu’un Concerto pour piano et orchestre, des Portraits pour piano seul et une Fantaisie pour piano et orchestre.    

 

Maud Caillat est lauréate de plusieurs concours internationaux et fondations dont les Zonta Clubs de France en 2004 (bourse de soutien à une femme compositeur) et la Fondation Igor Stravinsky en 2012. A New York, elle a reçu en 2006 un Accomplished Musician Award au Concours de Composition de la IBLA Foundation et en 2013, elle a remporté un premier prix au Bradshaw & Buono International Piano Competition dans la catégorie duo. 

 

Avec un répertoire qui va de Scarlatti à Bartók, Maud Caillat s’est produite en France, Allemagne, Pays-Bas, Suisse, Italie, Etats-Unis et Canada. Elle a joué avec orchestre, dans des formations de musique de chambre ainsi qu’en récital dans différents festivals et salles de concerts : le Festival de musique d’Orford, le Ragusa Ibla Festival, le Festival Concertus Saisonnus, la Fête de la Musique, la Schubertiade d’Espace 2, le Festival d’été du Château de Coudrée ; le studio Ernest Ansermet, la salle Frank Martin, le Hameau de Verbier, la salle Cortot, la grande salle de l’UNESCO, le Concertgebouw Recital Hall et le Carnegie Weill Hall. 

 

Maud Caillat est docteure en musicologie de l’Université Lettres-Sorbonne (Paris IV) et chargée de cours dans cette même université, avec une thèse soutenue en 2017 intitulée : « Confrontation culturelle Est-Ouest pendant la Guerre froide par le biais du concours Marguerite Long (1947 à 1979) ». Ses activités académiques étant complémentaires à son métier de musicienne, Maud Caillat a achevé en 2013 la Fantaisie en ré mineur KV 397 de Mozart. Cette reconstitution, précédée par les 102 mesures originales du compositeur, est disponible sur Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=Fog_y-nBQxg ; https://www.youtube.com/watch?v=KpmC0ikVaPA) et a fait l’objet d’une interview publiée dans une revue musicale new yorkaise A pianists’ roundtable.  

 

En 2014, est paru un disque de piano à quatre mains, distribué en version numérique par iTunes (https://itunes.apple.com/us/album/petrushka/929228049) et Amazon (https://www.amazon.fr/Petrushka-Maud-Caillat-Christel-Barberi/dp/B00OIUDJG0). Cet enregistrement couple la Sonate KV 521 de W.-A. Mozart avec la version de 1911 de Petrouchka de Igor Stravinsky. Au sujet de Petrouchka, le pianiste Désiré N’Kaoua a salué « le festival ininterrompu de couleurs chatoyantes » ainsi que « la vision intelligente, claire et équilibrée, qui ne néglige aucun détail et d’une fidélité absolue au texte ».  

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